L’armée de Terre et la Gendarmerie nationale vont renforcer leurs « synergies » sur le territoire national

En avril 2016, une compagnie du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) fut sollicité pour participer à une expérimentation qui, appelée « Minerve », visait à voir comment un groupe de combat d’infanterie pouvait appuyer les gendarmes pour des missions de contrôle du territoire, dans le cadre de l’opération intérieure Sentinelle.

À l’époque, le directeur général de la Gendarmerie nationale, qui était le général Denis Favier, avait expliqué que les armées, « avec leur savoir-faire et leurs moyens » pouvaient « apporter une plus-value » pour le contrôle des flux et des frontières.

Au-delà de l’opération Sentinelle, l’armée de Terre et la gendarmerie coopérent étroitement en Guyane, dans le cadre de la mission Harpie, menée contre l’orpaillage clandestin.

Mais il est question d’aller plus loin. Ainsi, le 22 mai, un accord de coopération a été signé pour renforcer « les synergies » entre l’armée de Terre et la Gendarmerie nationale.

En discussion depuis l’été 2017, cet accord comprend quatre axes, dont la « connaissance mutuelle, la formation, l’entraînement et le binômage d’unités ». En outre, il s’agit de « renforcer l’interopérabilité et l’efficacité opérationnelle dans le cadre des opérations conjointes sur le territoire national. »

Par ailleurs, l’armée de Terre et la Gendarmerie ont terminé la rédaction d’un mémento de procédures tactiques d’actions conjointes. Ce document doit notamment « stimuler » les initiatives en matière de « réflexion opérationnelle, de formation et d’entraînement » au niveau des échelons tactiques.

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