Le Bureau Enquêtes Accidents Défense Air change de nom

Chargé d’éclaircir les circonstances des incidents aériens concernant les aéronefs gouvernementaux, militaires comme civils, et d’établir des recommandations visant à améliorer la sécurité des vols, le Bureau enquêtes accidents défense Air (BEAD-Air) vient une nouvelle fois de changer de nom.

Initialement appelé BEAD, cet organisme relevant du ministère des Armées avait en effet changé d’appellation quand furent institués, en 2005, les BEAD-TT (transport terrestre) et BEAD-Mer (sécurité maritime).

Désormais, conformément à un décret publié le 9 mai, le BEAD-Air est devenu le « Bureau Enquêtes Accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État », ou BEA-É.

Comme l’explique le communiqué annonçant ce changement de nom et de sigle, l’appellation BEAD-Air « était le plus souvent mal interprétée (médias, familles, voire Justice. » Aussi, la nouvelle « désigne désormais explicitement la dimension essentiellement étatique et la compétence interministérielle de ce bureau d’enquêtes indépendant, au service de la sécurité aérienne. »

Cela étant, ce changement de nom peut susciter une confusion avec le BEA, c’est à dire le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile…

Service à compétence nationale, le BEA-É conserve ses prérogatives et ses missions. Outre les flottes aériennes militaires (Air, Marine, Terre, DGA et Gendarmerie) et civils (celles des Douanes et de la Sécurité civile), il est également concerné par les aéronef non immatriculés à l’Organisation de l’aviation civile internationale [OACI], c’est à dire les prototypes et les appareils en cours de développement ou de réception).

Comme il le rappelle sur son site Internet, le BEA-É conduit des enquêtes faisant l’objet de rapports ayant vocation à être rendus publics (ce qui est effectivement le cas, à de très rares exceptions) et consistant à « identifier les causes d’un événement et de formuler, si nécessaire, des recommandations de sécurité. »

Le BEA-É représente également la France « dans des groupes d’enquête multinationaux dont le nombre augmentent significativement », souligne-t-il.

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