Les États-Unis ont vendu pour près de 42 milliards d’armements en 2017

L’industrie américaine de l’armement n’est sans doute pas près d’être détrônée pour ce qui concerne les exportations de matériels militaires. En effet, pour l’exercice 2017, elle a vendu pour 41,93 milliards de dollars d’armes et d’équipements à des pays « partenaires et alliés », ce qui représente une hausse d’environ 20% par rapport à l’année précédente.

Dans le détail, 32,02 milliards proviennent des ventes réalisées dans le cadre des Foreign military sales (FMS). Et 6,04 milliards ont été engrangés au titre de l’aide militaire américaine à certains pays accordée par le département d’État. Enfin, 3,87 milliards sont issus de programmes d’aides financés par le Pentagone.

Le Moyen-Orient est la première destination d’armes de facture américaine, avec 22 milliards de dollars. La région Asie-Pacifique (ou Indo-Pacifique) arrive en seconde position (7,96 milliards), quasiment à égalité avec l’Europe (7,3 milliards). Le continent américain et l’Afrique ferment la marche, avec respectivement 641,6 millions et 248,6 millions de ventes.

« Cette tendance positive des ventes n’est pas surprenante car les Etats-Unis sont le fournisseur mondial de choix pour la coopération en matière de sécurité », s’est félicité le général Charles Hooper, le directeur de la Defense Security Cooperation Agency (DSCA). « Nous fournissons à nos partenaires les systèmes de défense les plus efficaces et nous assurons également une approche globale qui inclut la formation, la maintenance et le soutien », a-t-il fait valoir.

Les années se suivent mais ne ressemblent pas toujours en matière de vente d’armes. En 2016, les États-Unis avaient vendu pour l’équivalent de 33,6 milliards d’armement, contre 47 milliards l’année précédente (et 34,2 milliards en 2014).

Cela étant, la tendance pour 2018 sera identique à celle observée cette année étant donné que, lors de ces derniers mois, la DSCA a recommandé au Congrès d’accepter des ventes d’armes à des pays tiers d’un montant total de 75,9 milliards de dollars. Un record, a relevé Defense News. Plusieurs commandes potentielles ont concerné des capacités particulièrement coûteuses, comme les systèmes de défense aérienne Patriot PAC-3 (choisis par plusieurs pays européens, dont dernièrement la Roumanie et la Suède) et THAAD (Arabie Saoudite), les lance-roquettes multiples HIMARS (Pologne, Roumanie), des hélicoptères ou encore des avions de combat (F-16V à Bahreïn).

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