Les 25 premiers Véhicules lourds des Forces spéciales ne seraient pas disponibles avant février 2018

En février, les 25 premiers Véhicules lourds des Forces spéciales (VLFS ou PLFS), tant attendus, furent livrés par Renault Trucks Defense (RTD). « En seulement 13 mois, ils ont été développés et assemblés […], testés et qualifiés par la DGA. Ils équiperont l’ensemble des forces spéciales qui emploient actuellement un parc hétéroclite de véhicules particulièrement sollicités en opérations extérieures », se félicitait alors la Direction générale de l’armement (DGA).

Seulement, ces véhicules, destinés à remplacer les vénérables VLRA (Véhicules Légers de Reconnaissance et d’Appui) du Commandement des opérations spéciales (COS), présenteraient des dysfonctionnements ayant motivé leur retour en usine, à Limoges.

Selon le Canard enchaîné, qui, dans sa dernière édition, a confirmé une information de La Lettre A qui, publiée en avril dernier, affirmait que les VLFS « ne faisaient pas vibrer les forces spéciales. » En effet, ces véhicules auraient notamment une « tenue de route hasardeuse ». Et ils ne seraient finalement opérationnels qu’en février 2018. Et encore, si tout va bien.

L’hebdomadaire rapporte que le COS « accuse » la DGA « d’avoir mal fagoté le cahier des charges » alors qu’il avait testé pendant un an un « poids lourds de Renault Trucks Defense qui lui convenait très bien. »

Le PLFS est une version modifiée du Sherpa Light. Plus léger par rapport au modèle de base, sa motorisation est plus puissante (265 chevaux a lieu de 215). Il dispose d’une large autonomie (1.400 km).

Les 25 premiers exemplaires – sur 202 – ont été livrés dans un « standard initial ». À terme, la version finale intégrera 11 types d’armes et systèmes de communication.

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