Des parachutistes belges rapatriés du Gabon après une bagarre avec des militaires français

Alors que l’armée de Terre entend approfondir ses liens avec la composante terrestre de la Défense belge, une bagarre entre militaires français et belges a éclaté dans une boîte de nuit de Libreville (Gabon) lors de la nuit du 30 septembre au 1er octobre.

Selon la presse d’outre-Quiévrain, des soldats du 3e Bataillon de Parachutistes de Tielen ont été impliqués dans cette rixe, qui a causé d’importants dégâts à la boîte de nuit et fait quelques blessés légers parmi la clientèle. La raison de ce coup de chaud entre militaires français et belges n’a pas été précisée.

En tout cas, le parquet fédéral belge a ouvert une enquête pour « coups et blessures volontaires ». Les autorités françaises et gabonaises en ont fait de même de leur côté.

Les militaires concernés n’auront pas l’occasion d’échanger à nouveau des coups. En effet, 8 parachutistes belges impliqués ont été rapatriés à Melsbroek par un avion de transport C-130H. Cependant, le parquet fédéral a tenu à préciser que leur retour n’était pas lié à cette bagarre étant donné qu’ils étaient tout simplement en fin de mission.

Depuis le 15 septembre, 800 militaires belges participent à l’exercice Tropical Storm 2017, au Gabon. Il vise à préparer les unités para-commandos de la Brigade légère aux opérations spéciales en milieu tropical. Quatre hélicoptères, dont 2 NH-90 TTH (dont c’est le premier engagement à l’extérieur de la Belgique) et 2 AW-109 ainsi que trois avions de transport C-130H Hercules sont mobilisés. Le soutien logistique est apporté par les 350 militaires des Eléments français au Gabon (EFG).

Pour rappel, ces derniers sont implantés au camp de Gaulle, qui abrite le 6e Bataillon d’Infanterie de Marine (6e BIMa), à la base aérienne Guy Pidoux, qui accueille l’Élément Air 470, qui, doté d’un hélicoptère Fennec, a pour mission d’assurer le soutien logistique aéronautique au profit des aéronefs militaires en détachement ou de passage, et au Centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME).

Quoi qu’il en soit, en écho à cette bagarre, les gérants de boîtes de nuit et de bars gabonais songent à instaurer une « taxe de la paix », laquelle ne serait appliquée qu’aux militaires étrangers. L’idée est de verser une certaine somme avant de pouvoir consommer. elle serait ensuite restituée si aucun dégât n’est constaté.

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