La marine américaine annonce une « pause opérationnelle » après l’accident de l’USS John McCain

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a assuré, ce 21 août, qu’une enquête « approfondie » allait être menée par le Pentagone après la seconde collision, en deux mois, d’un destroyer de l’US Navy avec un navire civil.

La dernière, qui vient de se produire près du détroit de Malacca , a impliqué l’USS John McCain et le pétrolier Alnic MC. Le destroyer a subi des dommages importants à l’arrière, à bâbord. Et dix marins sont toujours portés manquants.

En outre, le chef du Pentagone a indiqué que le chef des opérations de l’US Navy, l’amiral John Richardson, allait ouvrir une enquête plus large portant sur l’ensemble des incidents ayant concerné des navires américains dans la région Asie-Pacifique depuis le début de cette année. Au moins quatre ont été rapportés pour la seule VIIe Flotte, basée à Yokosuka, au Japon.

« L’enquête approfondie du chef des opérations navales va porter sur tous les accidents (…), les incidents en mer, ce type de chose. Il va examiner tous les facteurs, pas seulement les (facteurs) immédiats », a précisé James Mattis.

Plus tard, l’amiral Richardson a ordonné une « pause opérationnelle » concernant l’ensemble de l’US Navy. Cela étant, on ignore quand elle aura lieu et le temps qu’elle durera.

« Cette tendance exige une action plus vigoureuse. Pour ce faire, j’ai demandé une pause opérationnelle de toutes nos flottes dans le monde entier », a dit l’amiral Richardson.

Les modalités de cette pause devraient être analogues à la « réinitialisation opérationnelle » décidée le 11 août dernier par l’US Marine Corps (USMC) après un nouvel accident ayant concerné l’un de ses MV-22 Osprey. Cette dernière devait se faire dans les deux prochaines semaines, « en fonction des plannings et des besoins des différentes unités ». Et cela, afin de se concentrer sur les « fondamentaux opérationnels » ainsi que sur les « les règles et la préparation au combat. »

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]