Thales obtient un contrat pour l’entretien des futurs patrouilleurs de la Marine royale canadienne

Le ministre canadien des Services publics et de l’Approvisionnement, Jim Carr, a annoncé, le 17 août, qu’un contrat pour l’entretien d’une partie de la flotte de la Marine royale canadienne venait d’être attribué à la co-entreprise formée par Thales Canada Inc et Thales Australia Ltd.

« Grâce à l’annonce d’aujourd’hui, le Canada sera prêt à soutenir les navires lorsqu’ils seront livrés, tout en appuyant la croissance à long terme du secteur maritime canadien », a précisé le ministre.

Les prestations prévues comprennent le radoub, la réparation et l’entretien des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) et des navires de soutien interarmées (NSI), ainsi que la formation connexe.

« Ce contrat comprend une période de service initiale de huit ans pour un montant pouvant aller jusqu’à 800 millions de dollars canadiens (env. 540 millions d’euros), et pour une durée maximale de 35 ans évaluée à 5,2 milliards de dollars canadiens (environ 3,5 milliards d’euros », a-t-on précisé chez Thales.

D’après Ottawa, ce marché devrait générer plus de 2.000 emplois dans le secteur maritime canadien. En effet, Thales aura à attribuer, par appel d’offres, les travaux confiés à des sous-traitants. Selon l’industriel, les retombées économiques pour le Canada sont évaluées à 170 millions d’euros, notamment en matière de recherche et développement.

« Les travaux nécessaires pour le soutien et l’entretien des NPEA et des NSI dans le cadre de ce contrat doivent être menés au Canada, à moins qu’un entretien à l’étranger soit nécessaire. En vertu de la Politique des retombées industrielles et technologiques, un montant équivalant à celui de ce contrat sera investi au Canada », souligne le gouvernement canadien.

« Le groupe, qui dispose d’une expérience contractuelle de 16 ans en matière de soutien en service avec la Marine royale australienne, va transférer ses solutions innovantes de soutien en service et son savoir-faire acquis en Australie au Canada », a fait valoir Thales.

La Marine royale canadienne diposera, à terme, jusqu’à 6 patrouilleurs extracôtiers et de l’Arctique [classe Harry DeWolf, ndlr], construits par Irving Shipbuilding, et de 2 nouveaux navires de soutien interarmées (NSI) assemblés par le chantier naval de Seaspan à Vancouver. Les livraisons débuteront à partir de 2018.

« Ils fourniront les capacités dont a besoin la Marine afin de relever les défis en matière de défense et de sécurité auxquels nous faisons face, tant au pays qu’à l’étranger, et de mener à bien les tâches dont une marine moderne doit s’acquitter », a commenté Harjit S. Sajjan, le ministre de la Défense nationale. « Grâce à ce contrat [avec Thales], les hommes et les femmes qui font ce travail important pourront compter sur des navires fiables, faisant l’objet d’un entretien permanent, pendant des années à venir », a-t-il ajouté.

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