Les forces chinoises effectuent des manoeuvres au large de la péninsule coréenne

D’habitude, quand les forces américaines et sud-coréennes organisent des exercices au large de la péninsule coréenne, Pyongyang ne manque de réagir en promettant le feu de l’enfer et en tirant des salves de missiles. Reste à voir ce que dira le régime nord-coréen des manoeuvres à « grande échelle » que l’armée populaire de libération (APL) chinoise est en train actuellement de mener dans le golfe de Bohai et en mer Jaune.

En effet, le ministère chinois de la Défense a fait état, le 7 août, d’exercices navals et aériens, comprenant le tir de « dizaines de missiles », entre la côte est de la Chine et la péninsule coréenne.

Selon le communiqué de la défense chinoises, ces manoeuvres mobilisent « des douzaines de navires de surface et de sous-marins, plus de 10 avions ainsi que des troupes de la force de défense côtière. » Leur objectif est de tester « des armements » ainsi que la capacité de l’APL à « effectuer des assauts amphibies et à intercepter des cibles aériennes. »

La durée de ces exercices n’a pas été précisée mais une interdition de la navigation commerciale a été imposée pendant 4 jours. Leur tenue survient alors que la Chine, principale alliée de la Corée du Nord a voté, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, une résolution visant à durcir davantage les sanctions économiques imposées à Pyongyang pour ses essais de missiles balistiques intercontinentaux (et ses activités nucléaires).

« La question de la péninsule coréenne entre dans un moment critique. Nous exhortons toutes les parties à adopter une attitude responsable […]. Nous devons en particulier éviter une nouvelle escalade de la situation. Les sanctions sont nécessaires mais ne sont pas le but ultime », a expliqué Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères. « Il serait bénéfique pour la Corée du Nord de prendre une décision bonne et intelligente », a-t-il aussi déclaré.

De son côté, le président américain, Donald Trump, a de nouveau salué l’unité qui a prévalu au sein du Conseil de sécurité pour adopter ces nouvelles sanctions. « Après de nombreuses années d’échec, des pays se sont unis pour répondre enfin aux dangers posés par la Corée du Nord. Nous devons rester fermes et résolus », a-t-il fait valoir, via Twitter, ce 8 août.

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