Un homme arrêté pour avoir volé des lance-roquettes et des obus dans un train parti de Miramas

Un individu âgé de 23 ans a été interpellé pour avoir volé, quelques jours plus tôt, quatre lance-roquettes antichar (des AT4 CS?) ainsi que 4 caisses d’obus flèches qui se trouvaient dans un wagon d’un train de marchandise parti du dépôt de munitions « Provence » de Miramas pour rejoindre l’Établissement principal des munitions de Brienne-le-Château.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Achille Kiriakides, a précisé que l’homme en question a été mis en examen, le 30 juin, pour « vol aggravé », confirmant ainsi une information donnée par le quotidien « Le Parisien ». Les armes et les munitions dérobées ont toutes été retrouvées à son domicile.

Ce vol fut constaté par les contrôleurs de la SNCF, ces derniers s’étant aperçu que les scellés en plomb posés sur le wagon avaient été brisés. L’enquête fut ensuite confiée aux gendarmes de la section de recherches de Marseille, lesquels purent, grâce à des « investigations techniques », rapidement identifier le voleur présumé, qui était alors connu pour être un « pilleur de trains », porté d’habitude sur le vol et la revente de matériels électroniques.

Selon les premiers éléments de l’enquête, précise l’AFP, qui cite une source proche du dossier, les caisses qui contenaient les lance-roquettes et les munitions n’étaient « ni plombées, ni sécurisées ».

« L’armée utilise des trains tout à fait ordinaires pour faire circuler ses armes d’un point à un autre, souligne une source proche de l’affaire. C’est d’ailleurs un problème de sécurité majeur que de telles armes soient finalement à la portée de n’importe quel malfaiteur un peu astucieux », a par ailleurs souligné une autre source, cité par Le Parisien.

L’information judiciaire en cours va s’attacher à déterminer si le voleur présumé est tombé sur ces armes et munitions par hasard ou si s’il avait prémédité son coup.

Du côté du ministère des Armées, l’on a indiqué qu’une enquête de commandement venait d’être ordonnée par Mme Parly. Elle « devra revoir les conditions de transport de munitions par voie ferrée et proposer des mesures, susceptibles d’être mises en oeuvre avec la SNCF, pour en renforcer la sécurisation », a-t-on ajouté de même source.

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