Un fourgon de gendarmerie attaqué sur les Champs-Élysées; La section antiterroriste a été saisie

Il était près de 16 heures, ce 19 juin, quand un véhicule gris a percuté un fourgon de la gendarmerie mobile (escadron 32/7) à hauteur du commissariat central du 8e arrondissement de Paris, près de la station Champs-Élysées-Clemenceau. Aucun militaire n’a été blessé.

Selon plusieurs sources, la voiture en question a pris feu après l’impact contre le fourgon. L’automobiliste, gravement blessé, a rapidement été extrait de son véhicule par les gendarmes, lesquels ont découvert qu’il portait une arme de poing sur lui.

« Il semble que ce soit une démarche volontaire de la part de l’individu », a commenté, peu après les faits, Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

La porte-parole de la préfecture de police de Paris, la commissaire divisionnaire Johanna Primevert, a précisé que cet homme, au volant d’une Renault Megane, « doublé par la droite percuté le véhicule de tête d’un escadron de gendarmerie. »

Des démineurs ont été envoyés afin de vérifier si le véhicule impliqué ne transporte pas d’engins explosifs.

D’après certains médias, le propriétaire du véhicule serait un trentenaire connu des services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et ferait l’objet d’une fiche S.

En tout cas, la section antiterroriste du parquet de Paris a, dans l’heure, ouvert une enquête de flagrance.

Il s’agit de la seconde attaque commise contre les forces de l’ordre sur les Champs-Élysées en deux mois. Le 20 avril dernier, Karim Cheurfi avait ouvert le feu sur des policiers et tué le brigadier Xavier Jugelé, avant d’être abattu par des tirs de riposte. Cet attentat avait été revendiqué par l’État islamique.

Photo :  Gendarmes sur les Champs-Élysées (via Twitter)

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]