Une patrouille de l’opération Sentinelle caillassée à Corbeil-Essonnes

Les patrouilles dynamiques de l’opération Sentinelle ne sont pas exemptes de risques, même quand elles sont effectuées à bord d’un véhicule. Ainsi, d’après des informations du Parisien, l’une d’elles a été caillassée, le 26 mai, vers 20h00, à Corbeil-Essonnes, par 10 individus encagoulés.

Les faits se sont produits sur la Nationale 7, non loin du quartier des Tarterêts, au même endroit où, rappelle le quotidien, une patrouille de police, se rendant à l’hôpital Sud-Francilien, avait subi le même traitement, le 22 mai.

Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer parmi les militaires. Mais trois impacts ont été relevés sur la carrosserie et le toit de leur véhicule.

Ce n’est pas le premier incident de ce type. En juin 2016, un pavé avait été lancé sur un véhicule de Sentinelle à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) et un militaire avait été blessé à la tête. Au moments des faits, des policiers de la BAC faisait face à un groupe d’une vingtaine de personnes, suspectées d’être en possession de drogue.

Maintenant que les patrouilles dynamiques ont été généralisées, depuis septembre dernier, les incidents de ce type sont, semble-t-il, moins fréquents (ou ils ne font pas l’objet d’une couverture médiatique).

Dans un Focus stratégique publié par l’IFRI, l’an passé, l’on peut lire que, « de janvier à septembre 2015, le ministère de la Défense avait recensé 1.300 incidents pour la seule région Île-de-France, dont 70% d’actes malveillants (provocations, insultes, menaces, voire, dans certains cas isolés, agression). En janvier 2016, l’état-major de la zone de défense de Paris (EMZDP) en décomptait encore 3 à 6 par semaine. »

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