Un attentat au camion a fait plusieurs tués à Stockholm

Après Nice et Berlin, un nouvel attentat au camion a été commis, ce 7 avril, à Stockholm. Il était environ 15 heures quand un poids-lourd a renversé plusieurs personnes au croisement de l’avenue Klarabergsgatan et de l’une des rues piétonnes les plus fréquentées de la capitale suédoise, avant de terminer sa course dans un magasin.

Les autorités suédoises n’ont pas tardé à parler d’une attaque terroriste. « Il y a des morts, et beaucoup de blessés », a indiqué la Säpo (Säkerhetspolisen), le service suédois de la sûreté de l’État, avant de préciser que des recherches étaient en cours pour trouver « celui ou ceux qui sont derrière cet attentat. »

« La Suède a été attaquée. Tout laisse penser à un attentat », a, un peu plus tard, affirmé Stefan Löfven, le Premier ministre suédois. Aucun bilan définitif n’a été encore donné. Cela étant, il est question d’au moins trois tués.

Par mesure de précaution, la gare centrale de Stockholm a été évacuée et le Parlement suédois (Rikddag) ainsi que le quartier regroupant les ministère (Roseband) ont été bouclés. « Le trafic du métro est arrêté. Les trains de banlieue quittent la capitale et déposent les voyageurs pour revenir vides », a assuré la police.

Pour le moment, on ignore le sort du conducteur du camion ayant servi à commettre cette attaque. L’on sait seulement que le véhicule a été volé peu avant, « à l’occasion d’une livraison à un restaurant », d’après Rose-Marie Hertzman, une porte-parole de l’entreprise de transports Spendrups.

Cette attaque survient deux semaines après celle commise à Londres par Khalid Masood et revendiquée par l’État islamique (EI ou Daesh).

La Suède a déjà été la cible d’un attentat jihadiste en décembre 2010. Son auteur, Taimour Abdulwahab al-Abdaly, qui y laissa sa vie, avait motivé son acte en évoquant, dans un email envoyé peu avant aux médias, des représailles en réponse à la présence de militaires suédois en Afghanistan.

La Suède fait partie de la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis. Sa contribution est modeste car elle se limite à l’envoi d’une trentaine d’instructeurs militaires auprès des forces irakiennes.

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