La coalition anti-jihadiste a mené une opération commando contre l’EI près de Deir ez-Zor

 

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Les forces spéciales de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis ont mené une opération commando près du village d’al-Koubar, situé dans dans la province de Deir ez-Zor (est de la Syrie), le 8 janvier.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au moins 25 membres de l’État islamique (EI ou Daesh) auraient été tués lors deux accrochages distincts, dont 11 au cours de l’assaut donné contre une station d’épuration contrôlée par l’organisation terroriste et 14 lors de l’interception d’un véhicule transportant des cadres jihadistes.

La coalition n’a confirmé que du bout des lèvres cette information, se bornant qu’elle a effectivement mené une opération « dans cette zone », sans plus de précision, rapporte l’AFP.

Une source militaire syrienne a indiqué à l’agence de presse française que « les radars de l’armée » avaient détecté des appareils dans la région où a eu lieu cette opération, sans toutefois être en mesure de les identifier.

Un responsable des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance, qui, soutenue par la coalition, réunit les milices kurdes syriennes et des groupes arabes armés, a été moins avare en détails.

Ainsi, d’après cette source, des hélicoptères (dont au moins deux AH-64 Apache) ont atterri dans le village d’Al-Koubar, à 40 km à l’ouest de ville de Deir ez-Zor. « Le commando a visé des véhicules de l’EI en provenance de la ville de Raqqa [bastion de l’EI en Syrie, ndlr] », a indiqué ce responsable des FDS. « Il y a eu des combats, des jihadistes ont été tués et d’autres ont été faits prisonnier », a-t-il ajouté, avant de préciser que cette opération visait des « responsables importants » de Daesh.

Les opérations de ce type sont plutôt rares. En mai 2015, l’une d’elles avaient visé Abu Sayyaf, le « financier » de l’EI, à al-Amr, dans l’est de la Syrie. De précieux renseignements furent ainsi récupérés. La même année, une autre intervention des forces spéciales américaines avait permis de libérer 70 prisonniers retenus par les jihadistes et de mettre la main sur des informations sensibles.

« Quand nous aurons des opportunités de mener des actions pour avancer efficacement la campagne contre le groupe État islamique, nous les saisirons », avait commenté, à l’époque, Ashton Carter, le secrétaire américain à la Défense.

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