Selon le président Hollande, les Rafale français ont frappé l’EI à Palmyre

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Comme il l’avait annoncé lors de ses voeux au soir du 31 décembre, le président Hollande a rencontré l’exécutif irakien ainsi que les 500 soldats français qui assurent des missions de conseil, de formation et d’appui d’artillerie en Irak.

Alors que l’État islamique (EI ou Daesh) a revendiqué, ce 2 janvier, un attentat qui a fait au moins 32 tués dans un quartier chiite de Bagdad, le président Hollande a assuré que 2017 serait une « une année de victoire contre le terrorisme. »

« Agir contre le terrorisme ici en Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol », a encore insisté M. Hollande, pour qui les combattants étrangers de Daesh « puissent être mis hors d’état de nuire ». Et d’ajouter : « Ces combattants doivent être appréhendés à leur retour avant un processus de déradicalisation. »

Puis, lors d’une conférence de presse donnée aux côtés d’Haider al-Abadi, le Premier ministre irakien, le président Hollande a indiqué que les Rafale de la force Chammal avaient frappé des positions jihadistes près de Palmyre, ville reprise le mois dernier aux forces syriennes par l’EI.

« Nos avions frappent et encore hier [dont, le 1er janvier, ndlr] ils ont frappé contre Daesh à Palmyre parce que pour nous le seul adversaire c’est Daesh », a e effet déclaré le président français, sans donner plus de précision.

Cela étant, le compte-rendu quotidien [.pdf] publié par la coalition internationale dirigée par les États-Unis (Inherent Resolve) ne mentionne aucune frappe dans la région de Palmyre. Pour le 1er janvier, 5 raids ont été effectués, notamment à Raqqa, Abou Kamal (près de la frontière avec l’Irak), Aïn Issa (nord de la Syrie), Deir ez-Zor (est) et Idleb (au sud de la province d’Alep).

Quoi qu’il en soit, d’après un reportage de l’AFP, le 1er janvier, deux Rafale ont effectivement assuré une mission de reconnaissance armée dans un secteur englobant les villes de Raqqa, Deir ez-Zor et Palmyre. Les appareils ont décollé de la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie.

S’agissant plus particulièrement de la situation syrienne, M. Hollande a rappelé que la France souhaite un « processus de transition politique » ainsi que, à Damas, un « gouvernement qui rassemble toutes les composantes permettant ensuite d’avoir une lutte plus efficace contre le terrorisme. »

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