M. Le Drian a mis en place un dispositif pour faciliter la cession de matériels militaires aux armées partenaires

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Jusqu’à présent, les matériels donnés par la France dans le cadre d’une aide militaire à un pays tiers partenaires étaient prélevés dans les stock des forces armées françaises. Ce ne sera plus forcément le cas à l’avenir.

En effet, quelques heures avant la fin de l’année 2016, lors d’une visite aux éléments de la force Chammal déployés sur la base aérienne projetée en Jordanie (H5), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé avoir décidé la création d’un dispositif devant permettre de donner des équipements militaires à des armées partenaires.

« J’ai décidé de la création d’un dispositif nouveau facilitant la cession de matériel militaire aux armées partenaires », a en effet déclaré M. Le Drian. « C’est une nouvelle ligne budgétaire, de 10 millions d’euros pour 2017, qui permettra un nouvel outil de coopération de nos armées avec les pays partenaires », a-t-il précisé.

En clair, le ministère de la Défense pourra acquérir du matériel militaire non pas pour les besoins des forces armées françaises mais ceux d’un pays partenaire. Par exemple, il sera théoriquement possible que Paris achète des fusils d’assaut AK-47 pour équiper une unité de l’armée malienne.

Ce dispositif intéressera plus particulièrement les pays de la bande sahélo-saharienne, la Tunisie, le Liban ou encore la Jordanie. Bref, tous les pays en première ligne face à la menace jihadiste.

Cela étant, cette enveloppe de 10 millions d’euros peut paraître bien mince. Mais elle est surtout destinée à acheter des équipements dits de « cohérence » (jumelles de vision nocturne, certaines armes, munitions, etc…).

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