Vive émotion après la mort accidentelle de quatre gendarmes

gendarmerie-20150902La Gendarmerie nationale n’aura pas été épargnée par les drames cette année… Et elle vient d’en connaître deux autres avec la mort de quatre des siens dans deux accidents distincts.

Le premier a eu lieu sur la route D2, entre Auneuil et Berneuil-en-Bray, au sud de Beauvais (Oise). Il était environ 18H30 quand un véhicule du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Méru a dévié de sa trajectoire avant d’être percuté de plein fouet par une camionnette venant du sens opposée. Apparemment, la chaussée étant glissante au moment du drame.

Le bilan est lourd : les trois militaires qui étaient à bord du véhicules – le gendarme Florian Gustave (25 ans) ainsi que les gendarmes adjoints volontaires Théo Delpierre (18 ans) et Yassaad Boumssimrat (26 ans) – ont malheureusement perdu la vie. Quant aux passagers de la camionnette, ils sont dans un « état jugé très sérieux et ont été transportées au CHR d’Amiens. »

Le second accident s’est produit le même jour en Guyane, précisément entre Cogneau et Barbadine. Là, un automobiliste qui dépassait une file de voitures s’est rabattu avec précipitation et heurté un véhicule de la brigade de gendarmerie de Matoury, avec trois militaires à bord. L’un d’eux, âgé de 30 ans, y a laissé la vie tandis que ses deux camarades ont été légèrement blessés. Le chauffard a été placé en garde à vue.

La Gendarmerie n’avait pas connu une journée aussi dramatique depuis le 20 mai dernier et la mort de quatre des siens dans la chute d’un hélicoptère EC-145 du Détachement aérien de la gendarmerie de Tarbes. Le lendemain, un gendarme de l’antenne régionale du GIGN d’Orange avait été tué par un forcené à Gassin, dans le Var.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]