La coalition anti-jihadiste a détruit 168 camions-citernes de Daesh en Syrie

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L’État islamique menace à nouveau Palmyre. En effet, le 8 décembre, l’organisation jihadiste a lancé une offensive en direction de cette ville, qu’elle avait déjà occupée entre mai 2015 et mars 2016, avant d’en être chassée par les forces gouvernementales syriennes, appuyées par l’aviation russe.

Cette nouvelle offensive de l’EI a commencé par des attaques simultanées près des champs pétroliers et gaziers de Mahr et Chaar, ainsi que dans d’autres endroits de la province de Homs. Les forces syriennes, qui ont déjà perdu 49 des leurs en deux jours de combat, ont riposté par des frappes aériennes. Mais cela n’a pas empêché la progression des jihadistes, qui se trouveraient actuellement à environ 4 km de Palmyre.

C’est dans ce contexte que la coalition anti-jihadiste, dirigée par les États-Unis, a affirmé, ce 9 décembre, avoir détruits 168 camions-citernes de l’EI, justement près de Palmyre.

Nous continuons « à mettre les bouchées doubles dans la guerre aérienne contre les ressources financières de l’EI », a fait valoir le colonel John Dorrian, le porte-parole de l’opération Inherent Resolve. « Quand l’EI dispose de grosses sommes d’argent, il l’utilise pour mener des attaques terroristes contre ceux qui ne partagent pas son idéologie barbare », a-t-il ajouté.

Ce bombardement, a précisé la coalition, sans toutefois donner plus de détails, représente « une perte estimée de 2 millions de dollars de revenus » pour Daesh.

La coalition a lancé l’opération Tidal Wave II, en référence à celle menée en Roumanie durant la Seconde Guerre Mondiale pour priver l’Allemagne nazie de pétrole, à l’automne 2015.

Dans les premiers temps, plusieurs centaines de camions-citernes utilisés par Daesh pour la contrebande de pétroles avaient été détruits par des avions d’attaque A-10 Warthog. Parallèlement, les installations pétrolières et gazières exploitées par Daesh furent également visées.

En juillet, la coalition avait ainsi affirmé avoir réduit par deux les revenus de l’EI tirés des ressources pétrolières. Toutefois, il était estimé que l’organisation jihadiste parvenait encore à encaisser 15 millions de dollars par mois.

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