Plus d’un milliers de combattants chiites envoyés par l’Iran en Syrie ont été tués dans les combats

 

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« Téhéran n’oublie pas ses obligations morales envers la Syrie et continuera à fournir son aide et son soutien, en ses propres termes, au gouvernement et à la nation syrienne », avait déclaré, en juin 2015, Hassan Rohani, le président iranien.

Le soutien de Téhéran au régime syrien s’est traduit par l’envoi de « conseillers militaires » de la force al-Qods, une unité d’élite des Gardiens de la Révolution (Pasdarans) chargée des opérations extérieures ainsi que de combattants « volontaires », recrutés parmi les populations chiites afghanes et pakistanaises.

Ces derniers ont été respectivement rassemblés au sein des brigades « Zeynabiyoun » et « Fatemiyoun » avant d’être déployés en Syrie. Ils reçoivent une solde mensuelle de 450 euros et la promesse d’obtenir la citoyenneté iranienne à leur retour des combats.

Par ailleurs, outre ces combattants venus d’Afghanistan et du Pakistan, de nombreux Iraniens se sont portés volontaires pour défendre le sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.

« Il y a tant de volontaires que seul un petit nombre est envoyé en Syrie », a expliqué, en octobre, le général Mohsen Kazemeini, du corps des Gardiens de la Révolution.

Fin 2015, selon les estimations, 2.000 de ces volontaires chiites combattaient en Syrie, plus précisément dans la région d’Alep. Mais ces effectifs devaient être en deçà de la réalité au regard des pertes qu’ils ont subies dans leurs rangs.

Quoi qu’il en soit, Mohammad Ali Shahidi Mahalati, le chef de la fondation des martyrs et vétérans d’Iran, a affirmé, ce 22 septembre, que « le nombre de martyrs de notre pays » morts en Syrie « a dépassé mille » combattants. Seulement, alors qu’il s’exprimait devant des membres de la milice des Bassijis, il n’a pas livré d’autres détails, notamment sur la nationalité de ces volontaires tués au combat.

La fondation dirigée par M. Mahalati a pour mission d’apporter un soutien financier aux familles des combattants morts pour l’Iran.

Cela étant, le chiffre qu’il donné suggère une intensification des combats puisqu’il y a seulement 4 mois, le bilan des volontaires envoyés en Syrie par l’Iran était de 400 tués.

Ces bilans ne prennent pas en compte les pertes subies par le Hezbollah et les formations chiites irakiennes, soutenues par Téhéran et également présentes en Syrie.

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