Trois sous-marins d’attaque russes pistés par la Royal Navy et l’Otan

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Selon l’édition dominicale du quotidien britannique « The Times », trois sous-marins d’attaque russes, probablement dotés de missiles de croisière Kalibr, ont été repérés, ces derniers jours, par la Royal Navy et l’Otan, alors qu’ils naviguaient dans les eaux de l’Atlantique Nord.

Le journal, qui s’appuie sur des sources de la Royal Navy, affirme qu’il s’agit de deux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la classe Akula et d’un sous-marin à propulsion classique de type Kilo.

Ces trois bâtiments ont pris la direction de la Méditerranée (où ils se trouveraient actuellement) pour probablement se joindre à l’escorte qui accompagne le porte-avions russe « Amiral Kuznetsov », attendu au large de la Syrie.

D’après la presse d’outre-Manche, les deux SNA de type Akula ont été suivis par un sous-marin britannique de la classe Trafalgar en mer d’Irlande. Ce dernier aurait été rejoint par un autre sous-marin d’un pays membre de l’Otan. Quant au troisième, – le « Kilo » – il aurait été repéré par un avion de patrouille maritime P3C Orion des forces armées norvégiennes.

« Les sous-marins russes ont clairement montré qu’ils voulaient que nous sachions qu’ils étaient là. Puis après un certain temps, ils ont plongé. Ils ont été ensuite repérés une autre fois avec l’aide d’un de nos partenaires de Otan », a par ailleurs confié une source de la marine britannique au quotidien Daily Express.

La présence de ces trois sous-marins russes en Méditerranée orientale concernera particulièrement le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

L’an passé, il avait été rapporté, par une source officielle, qu’un sous-marin russe « équipé de missiles de croisière » fut étroitrement « surveillé » par les marins français en « coopération » avec une frégate américaine alors que le Charles-de-Gaulle était justement déployé en Méditerranée orientale.

La défense anti-sous-marine du groupe aéronaval français est assurée par la frégates allemande Augsburg, la FASM « Jean de Vienne » et un sous-marin nucléaire d’attaque.

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