Yémen : L’attaque contre l’USS Mason ne restera pas impunie, avertit le Pentagone

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Ceux qui ont tiré deux missiles en direction du destroyer américain USS Mason, qui naviguait, le 9 octobre, non loin du navire logistique USS Ponce près du détroit de Bab al-Mandeb, en mer Rouge, sont prévenus : le Pentagone ne laissera pas passer une telle attaque.

Pour le moment, il n’y a aucune certitude sur les auteurs de cette attaque, si ce n’est que les deux missiles, qui se sont abîmés en mer grâce aux systèmes de contre-mesures de l’USS Mason (du moins, est-ce le cas pour l’un des deux), ont été tirés depuis une zone contrôlée par les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran.

Or, ces derniers ont démentis être impliqués dans cet incident alors que, une semaine plus tôt, ils avaient revendiqué l’attaque contre le navire HSV-2 Swift, loué par la National Marine Dredging Company des Émirats arabes unis.

« Nous tirerons cette affaire au clair », et « nous prendrons les actions appropriées », a affirmé le capitaine de vaisseau Jeff Davis, un porte-parole du Pentagone, avant de préciser des mesures de « riposte » sont actuellement à l’étude.

« Nous allons nous assurer que quiconque restreint la liberté de navigation ou met les navires de la Marine américaine en danger le fait à ses propres risques et périls », a insisté le capitaine de vaisseau Davis.

Les États-Unis soutiennent la coalition qui, dirigée par l’Arabie Saoudite, combat depuis mars 2015 les rebelles Houthis alliés aux forces de l’ancient président yéménite, Ali Abdallah Saleh. Ce soutien porte sur le renseignement et les capacités de ravitaillement en vol.

Mais, après une frappe aérienne qui a fait au moins 140 tués à Sanaa, le 8 octobre, Washington a dit « examiner » ce soutien fourni à la coalition arabe. Mais « en faire moins serait presque arrêter la coopération », a confié un responsable du Pentagone, interrogé par l’AFP.

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