Des militaires français ont été blessés par l’explosion d’un IED au Mali

barkhane-20160718

L’État-major des armées (EMA) donnera peut-être des précisions sur ce qu’il s’est passé dans la région de Kidal (nord du Mali), le 9 octobre, dans son prochain compte-rendu des opérations. En attendant, il faut se contenter de quelques éléments donnés par la presse malienne et RFI.

Ainsi, au cours d’une opération anti-terroriste dans la région de Kidal, précisément à Tinzawaten, près de la frontière avec l’Algérie, trois membres d’un groupe armé terroriste (GAT) auraient été « neutralisés » (c’est à dire mis hors de combat) par la force Barkhane, qui, selon RFI, a précisé que cette action n’avait rien à voir avec l’attaque du camp de réfugiés de Tazalit (Niger), commise une semaine plus tôt par des jihadistes présumés et au cours de laquelle 22 soldats et gendarmes nigériens ont été tués.

Quasiment au même moment, à Abeibera, toujours dans la région de Kidal, six militaires français ont été blessés par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule.

Citant la cellule « communication » de la force Barkhane, le site MaliActu.net précise que les blessés « ont été évacués et sont hors de danger » et que deux véhicules ont été endommagés. Cette information a également été donnée par RFI.

Cet incident est survenu le lendemain de la mort, à Kidal, de Cheikh Ag Aoussa, un ancien adjoint d’Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste Ansar Dine devenu numéro deux Haut-conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), un groupe armé membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

Dans son dernier rapport portant sur la situation au Mali, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souligné que les attaques commises par des groupes jihadistes contre les forces internationales – dont Barkhane – sont « de plus en plus fréquentes et audacieuses et de mieux en mieux coordonnées » et « deviennent de plus en plus sophistiquées et complexes. »

Photo : Archive

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]