Une information erronée des forces irakiennes à l’origine d’une erreur de la coalition

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Dans la nuit du 4 au 5 octobre, 21 combattants de tribus sunnites, alliés aux forces gouvernementales irakiennes, ont été tués par une frappe aérienne à l’est de la ville de Qayyarah, au sud de Mossoul, où les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh) venaient de lancer une contre-offensive.

Dans un premier temps, il n’était pas clair si le raid aérien en question avait été mené par les forces aériennes irakiennes ou bien par celles de la coalition anti-État islamique (EI ou Daesh), dirigée par les États-Unis.

Mais le commandant de ces 21 combattants tués, Cheikh Nazhan Sakhr al-Lihaybi, a indiqué que la frappe avait eu lieu alors que ses hommes étaient en train de se rassembler après avoir mis en échec une attaque des jihadistes.

Plus tard, le commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale (US CENTCOM) a annoncé l’ouverture d’une enquête « conjointe » pour déterminer les circonstances de cette frappe, demandées par les forces irakiennes, alors visées par des jihadistes retranchés dans un bâtiment. Toutefois, il s’est gardé de préciser si le raid en question avait été mené ou non par des avions de la coalition.

Cela étant, d’après le commandement irakien des opérations conjointes (Joint Operations Command, JOC) , la coalition serait effectivement responsable de la frappe en cause. Mais, a-t-il précisé, cette dernière a été effectuée « sur la base d’une information fournie par (des combattants tribaux) indiquant la présence d’un feu ennemi depuis l’une des maisons du village de Kharaib Jabr ». Et d’ajouter : « L’information a été vérifiée et confirmée par la source, puis le raid a été mené sur la cible choisie en conséquence. »

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