La frégate légère furtive « Courbet » est le neuvième navire à intégrer le groupe aéronaval français

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Le groupe aéronaval (GAN ou Task Force 473) constitué autours du porte-avions Charles de Gaulle comptait, au moment de son arrivée en Méditerranée orientale, huit navires, dont un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), la frégate allemande Augsburg et le destroyer américain USS Ross. Par rapport aux précédents déploiement effectués dans le cadre de l’opération Chammal, cette escorte paraît conséquente. Et elle le sera d’autant plus qu’un autre navire vient de rejoindre la TF-473.

En effet, la frégate légère furtive « Courbet » (classe La Fayette) a également intégré le groupe aéronaval, alors qu’elle était déjà en mission de « précurseur » en Méditerranée orientale. En clair, ce navire a surveillé les voies maritimes et aériennes aux abords de la zone de déploiement du porte-avions afin d’avoir une idée précise des forces en présence.

Grâce à furtivité, ses capteurs et son hélicoptère Panther, la frégate Courbet a donc pu suivre discrètement « les mouvements sécuritaires et logistiques des marines impliquées dans le conflit et analysé plusieurs milliers de vols militaires, avant de retransmettre les informations exploitées au profit de la Task Force 473 en ralliement », explique la Marine nationale.

Il faut dire qu’au large des 183 km de côtes syriennes, la présence de navires militaire est dense. Le 5 octobre, l’état-major russe a ainsi annoncé l’arrivée, en provenance de Sebastopol, des corvettes lance-missiles Serpoukhov et Zelioni Dol. En outre, une troisième, appelée « Miraj », a également appareillé de Crimée pour rallier la Méditerranée orientale, où est par ailleurs attendu le porte-avions « Amiral Kouznetsov ».

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