Pour les militaires de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les voyages en TER sont gratuits

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En juin, Christian Estrosi, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), avait annoncé ques les membres des forces de l’ordre, ce qui inclut les policiers, les douaniers, les pompiers et les militaires, allaient bénéficier de la gratuité des transports régionaux (TER, Chemins de fer de Provence, cars des Lignes Express Régionales) pour les trajets entre leur domicile et leur lieu de travail.

« Plus que jamais, nous devons faire part de notre soutien aux forces de l’ordre, ainsi qu’à tous ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens », avait alors fait valoir M. Estrosi. Et d’expliquer : « Plus que cela, nous devons bien comprendre qu’inciter les agents des forces de l’ordre à utiliser nos transports en commun, c’est renforcer la sécurité des personnes qui les utilisent chaque jour. Moi, je n’ai pas oublié ce que l’on doit à l’intervention de ceux d’entre eux, militaires, qui se trouvaient à bord du train Thalys entre Paris et Bruxelles en août dernier. »

Cette mesure, votée par le conseil régional de PACA, est donc entrée en vigueur pour un an à compter du 1er octobre. Pour en bénéficier, il faut d’abord obtenir un « PASS Sûreté », délivré après avoir déposer une dossier constitué de toutes les pièces justificatives nécessaires (carte professsionnelle, photo d’identité et attestation d’emploi signée par l’employeur).

Sur son site Internet, la SNCF précise que « lors des contrôles à bord des trains, le titulaire du PASS Sûreté devra être en capacité de présenter sa carte professionnelle ainsi qu’une carte d’identité. »

Pour rappel, le ministère de la Défense et la SNCF ont établi une convention (reconduite pour 5 ans en 2012) qui acccorde aux militaires une réduction de 75% par rapport au tarif plein au moment de réserver un billet de train.

C’est « la contrepartie de l’exigence statutaire de disponibilité des militaires qui ne leur permet pas de choisir le lieu et l’exercice de leurs fonctions, ou de négocier des contreparties financières dans le cadre d’un contrat de travail en cas de mobilité professionnelle imposée », avait justifié le minstère de la Défense.

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