Lockheed-Martin fournira le système de combat des sous-marins australiens construits par DCNS

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En avril, le gouvernement australien avait annoncé être entré en négociations exclusives avec le groupe français DCNS pour la livraison de 12 sous-marins de type Shortfin Barracuda. Le montant total de cette opération est estimé à 38 milliards d’euros.

Et, visiblement, l’affaire de la fuite de données sensibles concernant le programme « Scorpène », en Inde, n’a pas eu de conséquences sur les discussions en cours. Le 30 septembre, Canberra a indiqué que le premier contrat de conception avait été signé avec le constructeur naval français.

« Ceci constitue une première étape clé dans la mise en œuvre du choix par l’Australie d’un partenariat de long terme avec la France dans le domaine stratégique des sous-marins », s’est félicité, à Paris, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

Afin de lancer les travaux préparatoires, une équipe australienne doit se rendre sur le site de DCNS à Cherbourg [le chantier naval spécialiste de la construction de sous-marins, ndlr] tandis que le groupe français va renforcer sa présence à Adélaïde, où seront construits les Shortfin Barracuda. « Ce sont des emplois pour les Australiens et de nouveaux investissements pour l’Etat », a fait valoir Christopher Pyne, le ministre australien de l’Industrie de la Défense. « La construction des infrastructures débutera en 2017 », a-t-il encore précisé.

Quant aux systèmex de combat devant équiper les futurs sous-marins de la Royal Australian Navy, M. Pyne a dans le même temps indiqué qu’ils seraient fournis par la filiale australienne du groupe américain Lockheed-Martin. Le montant de cette commande, également convoitée par Raytheon, serait de l’ordre de 1,4 milliards de dollars australiens (près d’un milliard d’euros). Le contrat devrait générer « 200 emplois qualifiés » en Australie pendant les phases de design et de construction.

« En nouant un partenariat avec une entreprise basée en Australie et ayant des liens étroits avec les USA, nous nous assurons d’obtenir le meilleur de la technologie australienne et américaine, tout en veillant à ce que notre technologie sensible soit protégée », a expliqué Marise Payne, la ministre australienne de la Défense.

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