Vol d’armes à la base aérienne d’Istres

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Après le vol d’explosifs, commis en juillet 2015, dans le dépôt de Miramas, tout proche, des armes ont été dérobées dans la nuit du 20 au 21 septembre sur la base aérienne 125 d’Istres.

Mais, à la différence de la précédente affaire, qui avait motivé de nouvelles mesures de sécurité, l’enquête, conduite par les gendarmes de la Section de recherche (SR) de Marseille et la ceux de la gendarmerie de l’Air, est allée très vite, grâce notamment aux enregistrements des caméras de vidéo-surveillance.

C’est ainsi que, le 23 septembre, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a pu indiquer que trois personnes – dont un militaire – venaient d’être placées en garde à vue. Et de préciser que le vol a « essentiellement » concerné des « armes de poing », dont le décompte était encore en cours. A priori, aucun munition n’aurait été dérobée.

Le vol a été « immédiatement déclaré à la justice » et « concomitamment, une enquête de commandement est diligentée par l’armée de l’Air pour déterminer les causes et responsabilités », a confié une source militaire, rapporte l’AFP.

D’après Europe1, les enquêteurs privilégieraient la piste du grand banditisme dans la mesure où l’un des individus interpellés serait une figure de la pègre locale. Quant aux armes volées, un seul pistolet aurait été, pour le moment, retrouvé.

Ce type d’affaire est relativement rare. Outre celle de Miramas, la plus importante remonte à 1981, avec le vol d’une centaine de pistolets mitrailleurs et de 4 mitrailleuses au centre mobilisateur n°83 de Foix. Si la piste terroriste fut avancée à l’époque, l’enquête permit de mettre à l’ombre des malfrats qui avaient eu l’intention de revendre ces armes volées dans le milieu du grand banditisme.

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