Un V-22 Osprey américain accueilli par le porte-avions Charles de Gaulle

osprey-20160709Après des essais avec le démonstrateur de drone de combat nEUROn, le porte-avions Charles de Gaulle a expérimenté, pour la première fois, le 6 juillet, la mise en oeuvre d’un V-22 Osprey, fourni pour l’occasion par le Squadron VMM 263 de l’US Marine Corps, basé à Moron, en Espagne.

Cet appareil, fruit d’une collaboration entre Bell Helicopter et Boeing, a la particularité de se comporter comme un hélicoptère ou un avion de transport selon les phases de vol.

Conduits en relation avec le Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale (CEPA/10S), ces essais avec le V-22 Osprey ont permis de valider « l’appontage et le décollage, le stationnement prolongé moteurs tournant, le ravitaillement en carburant, le pliage, le tractage et le saisinage sur le pont d’envol », a précisé la Marine nationale.

Cette expérimentation vise à préparer le retrait des avions C2 Greyhound, utilisés par l’US Navy pour le soutien logistique des groupes aéronavals. Ces appareils seront en effet remplacés par des V-22 Osprey, dont les capacités opérationnelles offriront de nouvelles perspectives.

« La réussite de cette séquence aéromaritime s’inscrit dans la volonté commune de maintenir l’interopérabilité des forces aéronavale américaines et françaises, et d’entretenir leurs capacités d’intervention conjointe », fait valoir la Marine nationale.

Une campagne d’essais similaire avait été conduite, en 2014, avec le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude. « Le succès remporté par cette expérimentation confirme l’interopérabilité complète des bâtiments de la classe Mistral avec les moyens mis en œuvre par les groupes expéditionnaires américains », avait-il été expliqué à l’époque.

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