La FREMM Provence officiellement admise au service actif

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Un peu plus de six mois après l’Aquitaine, la frégate multimissions (FREMM) Provence a officiellement été admise au service actif par l’amiral Bernard Rogel, le chef d’état-major de la Marine nationale (CEMM).

Livrée par DCNS il y a exactement un an, la FREMM Provence a poursuivi ses essais en mer et a surtout été engagée pour un déploiement longue durée (DLD) de 6 mois visant à contrôler et à valider ses capacités ainsi que celles de son équipage.

C’est ainsi que l’on a pu voir, fin 2015, la FREMM Provence rejoindre la Task Force 58, constituée autour du porte-avions américain USS Harry S. Trumman, puis, plus tard, le groupe aéronaval du Charles-de-Gaulle, dans le cadre de la mission Arromanches 2.

En outre, la FREMM Provence a aussi intégré la Force opérationnelle combinée 150 (ou CTF-150), au sein de laquelle elle a intercepté, au large de l’île de Socotra (Yémen) et grâce à son hélicoptère embarqué NH-90 NFH « Caïman », un boutre transportant plusieurs centaines de Kalachnikov, des fusils de précision, des mitrailleuses et des missiles antichar.

Désormais, la Marine nationale dispose de deux FREMM pleinement opérationnelles. Une troisième, la frégate Languedoc, a récemment reçu sa qualification opérationnelle sans réserve, à l’issue d’un stage de mise en condition opérationnelle (MECO)

« Le jalon de la qualification opérationnelle marque une étape importante dans la montée en puissance du Languedoc, première FREMM de la façade toulonnaise. Entamé en octobre 2015, à l’occasion de la première sortie à la mer de la frégate, l’entraînement de l’équipage trouve un premier aboutissement dans cette qualification opérationnelle », a expliqué la Marine nationale.

Pour rappel, la Marine nationale doit disposer, à terme, de 8 FREMM (17 puis 11 avaient été initialement prévues). D’un longueur de 142 mètres pour un déplacement de 6.000 tonnes, ce navire est mis en oeuvre par un équipage de 108 marins (du moins en théorie). Il est équipé du système de combat de dernière génération SETIS, de deux sonars (1 remorqué et 1 de coque), de systèmes de guerre électronique, de 16 MdCN, de 16 missiles surface-air Aster 15, de 8 missiles mer-mer Exocet, de 19 torpilles MU-60, de 4 mitrailleuses, dont 2 téléopérées, d’un canon de 76 mm et d’un hélicoptère Caïman.

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