La Russie veut un système de défense aérienne commun aux ex-républiques soviétiques de l’OTSC

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Alors que l’Otan met progressivement en place sa défense antimissile, la Russie, qui y est farouchement opposée, a proposé à ses partenaires de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OSTC) de mettre en place un système de défense anti-aérienne commun.

« La fusion de nos systèmes de défense anti-aérienne ouvre la voie à la création d’une défense anti-aérienne commune sur le territoire de l’Organisation du traité de sécurité collective », a expliqué, le 8 juin, Nikolaï Bordiouza, secrétaire général.

Un accord visant à fusionner les systèmes russes et arméniens est « en train d’être examiné pour ratification », a indiqué M. Bordiouza, lors d’une conférence de presse organisée à Erevan. Ce projet n’est pas véritablement une surprise puisqu’il avait déjà été évoqué en février 2009 par M. Bordiouza.

Justement, la Russie maintient une présence militaire relativement importante en Arménie, avec notamment des avions de combat MiG-29 et des hélicoptères d’attaque.

Cela étant, deux accords similaires à celui qui est en cours de ratification par Moscou et Erevan ont déjà été conclus avec la Biélorussie et le Kazakhstan. L’on imagine qu’il en sera donc de même avec le Tadjikistan et le Kirghizistan, pays où la Russie dispose de facilités militaires.

« Créer ces systèmes régionaux est la première étape. La deuxième étape, c’est de réunir les activités de ces systèmes sous un (même) programme et des règles communes, afin de créer un système de défense antiaérienne pour tous les membres de l’OSTC », a poursuivi le secrétaire général de cette organisation politico-militaire, qui se veut le pendant de l’Otan.

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