Une version navale du système anti-missiles israélien Iron Dome testée avec succès

Le système Iron Dome (Dôme de fer), développé par Rafael pour intercepter des roquettes et les missiles de courte portée, est rapidement devenu l’un des piliers de la défense israélienne.

Une batterie Iron Dome se compose d’un radar de détection et de suivie, d’un système de contrôle et de gestion de combat ainsi que de trois lanceurs dotés chacun de 20 missiles intercepteurs de type « Tamir », capables de détruire un projectile à une distance comprise entre 4 et 70 km.

En outre, ce système, qui constitue le premier niveau de la défense antimissile israélienne, est capable de discriminer les projectiles en fonction de la menace potentielle qu’ils présentent. En clair, si une roquette vise une zone désertique, il n’entrera pas en action.

Du coup, étant donné les menaces pouvant venir de la mer et devant la nécessité de protéger une importante plate-forme gazière située à une trentaine de kilomètres au large de Gaza, par ailleurs déjà prise pour cible par le Hamas, Israël a lancé un programme visant à adapter la technologie de l’Iron Dome pour en faire une version navale. Et, a priori, les premiers essais sont prometteurs.

En effet, le « Dôme de fer en mer » (ou Tamir-Adir), déployé à bord de la corvette INS Lahav, a été en mesure d’intercepter « plusieurs missiles » de courte portée tirés depuis le littoral, lors d’une campagne de tests menée il y a deux semaines.

Ces essais « démontrent la capacité de la marine israélienne à protéger les intérêts stratégiques en mer contre les attaques de missiles à courte portée », a fait valoir le colonel Ariel Shir, le responsable des systèmes opérationnels de la marine israélienne.

 

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