L’entreprise israélienne General Robotics Ltd propose un robot armé pour les opérations spéciales

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On n’est pas encore arrivé au stade du robot autonome « tueur », cauchemar de nombreux scientifiques, de spécialistes en robotique et d’entrepreneurs en vue de la Silicon Valley. Mais on s’en rapproche avec Dogo, une machine mise au point par l’entreprise General Robotics Ltd, installée dans les environs de Tel Aviv.

D’une masse de seulement 12 kg et munis de chenilles afin de lui permettre d’opérer sur des terrains accidentés, Dogo est en effet un robot tactique armé d’un pistolet Glock de 9 mm et doté d’un désignateur laser. Et, a priori, il serait le premier du genre… Cela étant, il peut également utiliser des armes non létales quand il s’agit de mener une opération de police.

Selon la description qu’en fait General Robotics Ltd, il faut voir Dogo comme un « chien de garde », d’où son nom, inspiré par le dogue argentin, un animal passant pour être rusé et courageux mais avec un caractère dominateur. Ce qui fait qu’il ne doit pas être mis entre n’importe quelles mains. Comme ce robot d’ailleurs…

Si le Dogo est armé, il ne peut tirer sur une cible sans en avoir reçu l’ordre de son opérateur, qui le manoeuvre grâce à un terminal. Ce dernier est en mesure de recevoir les images prises par les 8 caméras qui équipent ce robot afin de disposer d’une vision sur 360°.

En outre, son constructeur met en avant sa simplicité d’utilisation et sa capacité à être mis en oeuvre en seulement quelques secondes.

Les missions que peut assurer ce robot vont de la simple reconnaissance à la négociation avec des preneurs d’otage (il est doté d’un émetteur/récepteur), en passant par la guerre souterraine.

 

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