L’agence de sécurité maritime malaisienne choisit le drone Fulmar de Thales

fulmar-20160419

L’Agence malaisienne de sécurité maritime (MMEA) a notifié au groupe français Thales un contrat portant sur la livraison de drones Fulmar, destinés à équiper ses six futurs patrouilleurs de nouvelle génération (NGPC) en cours de construction chez les chantiers navals Destini Shipbuilding and Engineering Sdn. Bhd.

« La conception spécifique de ce drone à voilure fixe, compact et extrêmement performant, lui permet de décoller et d’atterrir (sic) alors que le navire évolue en mer, et de répondre ainsi à l’une des exigences clés exprimées par le client. Cette aptitude constitue un avantage majeur par rapport aux autres systèmes actuellement proposés sur le marché », a expliqué Thales, dans un communiqué.

« Fulmar permettra d’étendre les capacités opérationnelles du dispositif de surveillance maritime de la Malaisie en assurant une large gamme de missions, de la lutte contre la piraterie et la contrebande aux opérations de surveillance des zones de pêches et des frontières. Les systèmes de détection, de poursuite automatique, ainsi que les systèmes d’identification automatique (AIS) permettent une surveillance élargie et efficace, depuis une plate-forme d’une grande flexibilité », a ajouté l’industriel.

Le Fulmar est un mini-drone à voilure fixe d’une envergure de 3,1 mètres pour une longueur de 3,1 mètres. D’une masse de 19 kg, il peut voler à une altitude de 3.000 mètres, à une vitesse de 150 km/h. Son autonomie est de 800 km. Il est mis en oeuvre grâce à une rampe. Pour être récupérer, il doit amerrir prêt du navire qui l’a lancé.

Selon Thales, le système Fulmar est facilement déployable, tout en offrant un « coût réduit de cycle de vie ».

Quant à la MMEA, qui est en fait l’agence des garde-côtes malaisiens, elle ne dépend pas des forces armées mais du Premier ministre. Elle dispose en outre de sa propre unité de forces spéciales. Depuis quelques mois, elle est confrontée à une recrudescence de la piraterie, laquelle inquiéte le Bureau Maritime International (BMI).

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]