Les Sea Harrier indiens retirés du service

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Si l’aéronautique navale française va tourner une page avec le retrait prochain de ses avions Super Étendard Modernisés (SEM), son homologue indienne va en faire autant en se séparant du Hawker Siddeley « Sea Harrier », qu’elle a maintenu en service depuis plus de 30 ans.

Acquis au début des années 1980, les Sea Harrier FRS Mk.51/T Mk.60 de l’Indian Naval Air Arm, dont il ne restait plus que 11 exemplaires en état de vol, ont été mis en oeuvre depuis le porte-avions INS Viraat (ex-HMS Hermes), un navire cédé à l’Inde par la Royal Navy peu après la guerre des Malouines.

Or, le retrait de l’INS Viraat, remplacé par l’INS Vikramaditya, un ancien porte-avions soviétique rénové à grand frais par la Russie pour les besoins de la marine indienne, a sonné le glas des Sea Harrier, qui seront ainsi remplacés par des MiG-29K.

Mais même si l’état-major indien avait voulu garder ses Sea Harrier pendant quelques années de plus, cela aurait été pratiquement mission impossible : BAE Systems ayant arrêté la production de cet appareil, les pièces détachées sont désormais difficiles à trouver.

Cela posa d’ailleurs un problème quand il s’était agi, en 2009, de leur redonner du potentiel. Du coup, la modernisation des exemplaires restants fut faite a minima et le projet d’acquérir des Sea Harrier retirés du service au Royaume-Uni fit long feu. L’idée était de pouvoir le joint avec l’arrivée de la version navale du Tejas, un appareil développé par Hindustan Aeronautics Limited (HAL)… Seulement, cet avion affiche plus de 15 ans de retard dans sa mise en point.

Quoi qu’il en soit, ces Sea Harrier sont désormais stockés à Goa, dans l’attente, a précisé un responsable de la marine indienne,  d’être éventuellement envoyés à des musées qui en feront la demande.

Pour rappel, le Sea Harrier est un avion à décollage et atterrissage vertical, principalement utilisé pour des missions d’attaque au sol.

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