Les attentats de Bruxelles revendiqués au nom de l’État islamique

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Une agence proche de l’État islamique (EI ou Daesh) a revendiqué, au nom de l’organisation jihadiste, les attentats qui ont endeuillé Bruxelles, ce 22 mars.

Pour rappel, deux explosions ont eu lieu à l’aéroport international de Zaventem, suivie d’une autre, dans la station de métro de Maelbeek, située à proximité du quartier abritant les institutions de l’Union européenne (UE). Le bilan, toujours provisoire, fait état d’une trentaine de tués et de plus de 200 blessés, dont certains se trouvent dans un état grave.

L’un des deux déflagrations ayant eu lieu à l’aéroport de Zaventem a « probablement » été « provoquée par un kamikaze », d’après Frédéric Van Leeuw, le procureur fédéral belge. En revanche, l’origine de celle qui a soufflé une rame de métro à la station de Maelbeek n’a pas encore été officiellement précisée.

Quoi qu’il en soit, la revendication diffusée au nom de Daesh donne quelques éléments. Toutefois, il faut se garder de les prendre au pied de la lettre. Ainsi, après les attentats de Paris et de Saint-Denis, le 13 novembre, l’organisation jihadiste avait évoqué une attaque dans le XVIIIe arrondissement de la capitale qui n’a jamais eu lieu.

« Des combattants de l’État islamique ont mené une série d’attentats à l’aide de ceintures et d’engins explosifs mardi, prenant pour cible un aéroport et une station de métro dans le centre de la capitale belge Bruxelles, un pays participant à la coalition internationale contre l’État islamique », affirme ainsi le texte diffusé par cette agence proche de Daesh.

Le communiqué évoque aussi des coups de feu à l’aéroport de Zaventem (ce que certains témoins ont effectivement rapporté) et précise que l’explosion dans la station de Maelbeek a été causée par un candidat au suicide. En l’état, ce point ne peut pas être encore confirmé.

Par ailleurs, la police belge a autorisé la diffusion d’une photographie sur laquelle figurent des auteurs présumés de l’attentat commis à Zaventem. On peut y voir trois hommes en train de pousser des chariots à bagages, vraisemblablement dans la zone d’enregistrement des passagers.

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