Un drone en perdition a mis en alerte deux F-16 belges et un Rafale français

vito-20160301Dans l’après-midi du 29 février, un drone de 3,8 mètres d’envergure pour 3,4 mètres de long appartenant au VITO, un institut de recherche belge, a échappé au contrôle de ses opérateurs après avoir décollé de Weelde, dans la province d’Anvers.

La Défense belge a alors activé la procédure « Renegade », qui vise à identifier tout aéronef hors de contrôle ou potentiellement hostile.

« Le drone, de couleur rouge et blanche, prenait en effet la direction sud sud-ouest et se dirigeait vers la région de Bruxelles à une vitesse de 150 à 160 km/h, à une altitude comprise entre 3.500 et 4.000 pieds », a confié une source militaire à la presse belge.

Deux avions F-16 ont alors décollé de la base aérienne de Kleine-Brogel pour suivre le drone en question. Comme il s’est dirigé vers la France, un Rafale de l’armée de l’Air a ensuite pris le relai.

« A 14h33, les autorités belges ont prévenu les autorités françaises qu’un drone de grande envergure, opéré par un organisme privé faisant du contrôle de zone, venaient de pénétrer dans l’espace aérien français », a expliqué le Sirpa-Air.

Une fois l’alerte donnée, un Rafale a donc décollé de Saint-Dizier pour suivre le drone en perdition. Son moteur s’étant arrêté après deux heures de vol, ce dernier s’est écrasé dans un champ, sur la commune de Dizy-le-Gros, à une cinquantaine de kilomètres de Reims.

Cet incident a eu lieu alors que la Belgique vient de publier un arrêté royal concernant les règles d’usage des drones dans son espace aérien.

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