La Royal Navy va mettre plus de moyens à la disposition de l’Otan en 2016
Le ministère britannique de la Défense (MoD) a annoncé, le 10 février, que la Royal Navy doublerait quasiment ses déploiements dans le cadre de l’Otan en 2016, en particulier dans la région de la Baltique.
« L’augmentation de nos déploiements dans le cadre de l’Otan envoie un message fort à nos ennemis que nous sommes prêts à répondre à toute menace et à défendre nos alliés », a affirmé Michael Fallon, le ministre britannique de la Défense, qui, en parlant « d’ennemis » n’a pas fait dans la diplomatie.
« Ces déploiements, impliquant environ 400 membres de la Royal Navy, reflètent l’accent mis sur l’Otan dans le cadre de la Révision stratégique de la défense et de la sécurité (SDSR) », a souligné le MoD, dans son communiqué.
Concrètement, la Royal Navy enverra en mer Baltique, au sein du Standing NATO Maritime Group 1, la frégate de type 23 HMS Iron Duke, taillée pour la lutte anti-sous-marine (et les sous-marins russes sont très actifs en ce moment) jusqu’en juillet, puis, à partir d’octobre, un destroyer de type 45, plus tourné vers la défense aérienne avec son Principal Anti Air Missile System (PAAMS ou Sea Viper) et son radar à antenne active SAMPSON d’une portée de 370 km.
En outre, trois dragueurs de mines seront engagés au sein du Nato’s Standing Naval Mine Counter Measure Group, chacun pour une durée de 4 mois. La Royal Navy participera également à l’exercice de lutte anti-sous-marine Dynamic Mangoose avec deux frégates ainsi qu’à l’exercice BALTOPS avec le navire d’assaut amphibie HMS Ocean, dont le retrait du service actif est prévue en 2018. Enfin, une unité de plongée participera aux manoeuvres « Open Spirit » en Lituanie et « Nothern Challenge » en Islande.
Par ailleurs, Londres a donné son accord à l’Otan pour que son exercice annuel « Joint Warrior » puisse servir à qualifier les commandants des composantes navale et aérienne de la NATO Response Force (NRF) pour 2017.
