Deux militaires en repos agressés par une vingtaine de personnes

Ce 30 janvier, à Paris, environ 5.500 personnes ont manifesté, selon la préfecture de Police, en faveur de la levée de l’état d’urgence, mis en place après les attentats commis à Paris et à Saint-Denis et contre le projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes. Et cela, à l’appel de plusieurs organisations, dont la CGT, la FSU, le Syndicat de la magistrature) ainsi que divers associations (Attac, Droit au logement, Droits devant, MRAP, etc).

Or, en marge de cette manifestation, deux militaires alors en repos – et donc en civil – ont été agressés par une vingtaines d’individus vêtus de noir et cagoulés.

L’un des deux militaires, blessé à l’arcade sourcilière, a été soigné sur place par les pompiers. Le téléphone du second a été dérobé par les agresseurs, qui ont réussi à prendre la fuite.

Selon une source proche du « dossier » citée par l’AFP, l’enquête devra « notamment s’attacher à déterminer s’ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s’ils ont pu être pris pour des militants d’extrême-droite » (à cause de leur coupe de cheveux, probablement). Ce qui laisse à penser que leurs agresseurs sont susceptibles d’appartenir à l’extrême-gauche.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]