Des Rafale dotés de 2 missiles SCALP chacun ont détruit un site industriel de Daesh vers Alep

Dans la nuit du 2 au 3 janvier, l’aviation française a de nouveau eu recours à des missiles de croisière SCALP (Système de croisière conventionnel autonome à longue portée) pour détruire une position tenue par Daesh (État islamique ou EI) située à plusieurs dizaines de kilomètres de la ville syrienne d’Alep.

Cette mission, effectuée conjointement avec d’autres appareils de la coalition anti-Daesh dirigée par les États-Unis, a sollicité 4 Rafale dotés chacun de 2 missiles SCALP. Les avions français ont décollé de la base d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis.

Le site visé, constitué de bâtiments durcis, servait « d’usine de fabrication de roquettes artisanales et de stockage d’armement à l’organisation terroriste », a précisé l’État-major des armées.

D’où le recours aux SCALP, qui portent une charge militaire en tandem de 360 kg appelée BROACH pouvant détruire les fortifications. En outre, utiliser des missiles de croisière permet également d’opérer en se mettant hors de portée de possibles systèmes de défense aérienne.

Le premier raid mené par l’aviation française contre Daesh avec des missiles SCALP remonte au 15 décembre dernier. Il s’était alors agi de détruire un complexe utilisé par les jihadistes comme quartier général et camp d’entraînement dans la région d’al-Qaim, à la frontière entre l’Irak et la Syrie.

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