Le choix d’acquérir 4 C-130J Hercules pour l’armée de l’Air a été confirmé

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L’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, votée cet été, a fait le choix d’acquérir 4 exemplaires de l’avion de transport américain C-130 Hercules afin de remédier aux insuffisances de l’A400M  « Atlas », notamment au niveau du ravitaillement en vol des hélicoptères, qui est une capacité que l’armée de l’Air estime prioritaire pour ses opérations dans la bande sahélo-saharienne.

Restait alors à déterminer la version des C-130 Hercules à commander. Avec une enveloppe de 330 millions d’euros prévue par la LPM actualisée, la marge de manoeuvre était étroite.

Le plus logique aurait été d’acquérir sur le marché de l’occasion 4 C-130H. Logique car l’armée de l’Air dispose déjà de 14 Hercules de cette version et que cette solution passait pour la moins onéreuse.

Mais finalement, d’après des informations concordantes, le comité ministériel d’investissement, qui s’est tenu le 15 décembre, a décidé de commander 4 exemplaires de la dernière version du C-130 Hercules.

En novembre, la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l’agence du Pentagone chargée des exportations d’armements, a d’ailleurs donné un avis favorable à une possible vente de 2 C-130J et de 2 KC-130J (ravitailleur) à la France. Le tout pour un montant de 660 millions de dollars (pièces de rechange, soutien, documentation technique, etc… compris).

Même s’ils ont la même apparence, le C-130H et le C-130J sont des avions différents : ils n’ont pas les mêmes moteurs (Rolls-Royce Allison AE 2100D3 pour le C-130J)  et ne partagent pas la même avionique. En clair, cela risque de poser des complications au niveau de la maintenance dans la mesure où l’entretien de « micro-flottes » est toujours plus coûteux. À moins qu’il y ait, dans ce domaine, une mutualisation avec la Royal Air Force, qui en compte 24 exemplaires.

Mais le problème principal réside dans le prix à payer. « Si le montant prévu est supérieur à 330 millions, nous demanderons [au ministre] de nous indiquer les commandes qu’il conviendrait de décaler », avait expliqué, en octobre, Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement (DGA). Ce qui signifie qu’un autre programme fera les frais de cette commande. Reste à savoir lequel…

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