Le Koweït envisage une rallonge de 20 milliards de dollars pour équiper ses forces armées

Au cours de ces derniers mois, le Koweït a confirmé une commande de 24 hélicoptères Caracal (et 6 en option), fait part de son intention d’acquérir 120 blindés Sherpa Light ainsi que des patrouilleurs auprès de la France et trouvé un accord pour 24 avions de combat Eurofighter Typhoon d’un montant compris entre 7 et 8 milliards d’euros.

Visiblemement, la liste va encore s’allonger dans les mois qui viennent. En effet, le gouvernement koweïtien a adressé une requête au Parlement visant à obtenir une rallonge de 6,2 milliards de dinars (19,3 milliards d’euros ou 20,5 milliards de dollars) pour financer de nouveaux achats pour le compte des forces armées du pays.

Le montant de cette rallonge budgétaire a été avancé par la presse locale. Si le ministre d’État aux Affaires du gouvernement, Mohammad Abdullah Al-Sabah, a bien confirmé l’existence de ce « projet de loi », il n’a pas voulu donner de chiffres, les sommes allouées aux forces koweïtiennes n’étant généralement pas rendues publiques.

Actuellement, le Koweït est engagé sur deux fronts : au Yémen, d’abord, où il fait partie de la coalition emmenée par l’Arabie Saoudite pour combattre les rebelles (chiites) Houthis et en Irak ainsi qu’en Syrie, au sein de la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État islamique (EI ou Daesh).

L’émirat peut être inquiet de l’influence que peut avoir Daesh dans la région. En juin dernier, il a été le théâtre d’un attentat suicide revendiqué par l’organisation jihadiste contre une mosquée chiite. Le premier depuis celui perpetré par le Hezbollah [mais les circonstances n’ont jamais été éclaircies] contre l’ambassade américaine à Koweït-City en décembre 1983.

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