Mirage 2000 et Super Étendard ont pris part à un raid contre un site industriel d’engins explosifs utilisé par Daesh

MISSION ARROMANCHES   PORTE-AVIONS  CHARLES DE GAULLE

Une patrouille mixte de Mirage 2000 D et N a participé, le 30 novembre, en début de soirée, à un raid de la coalition anti-État islamique (EI ou Daesh) dans la région d’al-Qaïm près de la frontière entre l’Irak et la Syrie, dans la province irakienne d’Al Anbar.

Les avions de l’armée de l’Air, basés en Jordanie, ont rejoint des Super Étendard Modernisés (SEM) du groupe aérien embarqué (GAé) du porte-avions Charles de Gaulle, ainsi que d’autres appareils de la coalition. Au total, une quinzaine d’avions ont été engagés dans cette mission, qui a duré une heure.

L’objectif de ce raid était un site industriel utilisé par l’EI pour fabriquer et stocker des engins explosifs improvisés (IED). Ce dernier, assure l’État major des armées (EMA), a été détruit.

« L’installation visée était utilisée par Daesh comme lieu de stockage de matières explosives et de fabrication à grande échelle d’IED et de voitures piégées (VBIED) » lesquel lui « permettent de conduire notamment des attaques kamikazes et des attentats à la voiture piégée. En frappant ce type d’objectif, la coalition cherche donc à détruire les capacités militaires du groupe terroriste », a explique l’EMA.

Par ailleurs, la 300e frappe française contre Daesh a été effectuée le 23 novembre par… un Mirage 2000N, évoluant selon la récente configuration à 4 bombes guidées laser GBU-12 (au lieu de deux jusqu’à il y a encore peu). L’avion du 2/4 La Fayette est intervenu à la demande des troupes irakiennes, alors prises sous le feu ennemi, dans le secteur de Ramadi.

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