Airbus va se séparer de ses activités liées à l’électronique de défense

electronics-20151127

D’ici la fin de cette année, l’on connaîtra le repreneur des activités liées à l’électronique de défense d’Airbus. C’est ce qu’a indiqué, dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung, Tom Enders, le Pdg du groupe aéronautique européen.

« La procédure de vente de l’électronique de défense est en cours et nous voulons de la clarté sur l’acquéreur d’ici la fin de l’année », a-t-il en effet affirmé, le 22 novembre.

Cette cession doit se faire le cadre d’une stratégie qui vise à recentrer Airbus Defence & Space sur l’aéronautique, les missiles, les satellites et les lanceurs.

Selon Reuters, plusieurs candidats sont en lice, comme le groupe allemand Rheinmetall, qui, allié au au fonds d’investissement Blackstone, fait partie des favoris. Mais Tom Enders a prévenu qu’il ne lui donnerait pas nécessairement la priorité en raison de sa nationalité. « Si nous vendons quelque chose, je dois en obtenir le meilleur prix possible », a-t-il dit.

Les autres candidats cités sont le britannique Cinven – qui a déja repris Avio en 2006, et l’américain Carlyle. Ces deux groupes sont spécialisés dans le capital-investissement. Enfin, le français Thales serait aussi intéressé.

La vente de la branche « électronique de défense » d’Airbus, qui réalise environ 100 millions d’euros de bénéfices par an, pourrait atteindre le milliard d’euros.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]