Premières frappes des Rafale du porte-avions Charles de Gaulle depuis la Méditerranée orientale

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À peine arrivés en Méditerranée orientale, non loin des côtes syriennes, les appareils du porte-avions Charles de Gaulle n’ont pas tardé à entrer en action.

Ainsi, il était 8 heures, ce 23 novembre, quand deux patrouilles de deux Rafale M ont quitté le pont d’envol du Charles-de-Gaulle pour des missions de reconnaissance armée au-dessus de l’Irak, menée en coordination avec le centre des opérations aériennes de la coalition (CAOC) d’Al Udeïd, au Qatar.

Ces deux patrouilles sont donc intervenues à Ramadi et à Mossoul, au profit des forces irakiennes, alors prises à partie par les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh).

Selon l’État-major des armées (EMA), les 4 Rafale M ont neutralisé un « groupe de terroristes » à Ramadi et détruit une batterie d’artillerie de Daesh dans la région de Mossoul. Au total, les deux missions ont duré chacune 7 heures.

« Nous avons frappé à Ramadi et à Mossoul en appui au sol de forces locales qui étaient en progression contre des troupes de Daesh », a commenté le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), depuis le Charles-de-Gaulle.

« Concernant les frappes en Syrie, qui abrite des centres de commandement et de recrutement ainsi que des ressources pétrolières de l’EI, c’est une question d’heures, de jours », a-t-il ajouté.

« Nous allons intensifier nos frappes, nous allons choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possibles à cette armée terroriste », avait affirmé, plus tôt, le président Hollande, alors qu’il recevait David Cameron, le Premier ministre britannique.

Pour se rendre dans le nord de l’Irak ou l’est de la Syrie, il n’est pas question pour les avions du Charles-de-Gaulle de passer par l’ouest syrien afin d’éviter les défenses aériennes des forces du régime de Bachar el-Assad. Du coup, ils sont notamment obligés de passer par le sud de la Turquie.

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