Les militaires sollicités pour retrouver les débris éventuels du vol MH-370

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Le mystère du B-777 de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014 avec 239 personnes à bord, dans 4 français, est-il sur le point d’être résolu? La semaine passée, un flaperon d’un avion a été découvert sur une plage située à l’est de l’île de la Réunion.

Le débris a ensuite été envoyé à Balma (près de Toulouse), au centre « Techniques aéronautiques » de la Direction générale de l’armement (DGA), saisi par le juge du tribunal de grande instance de Paris en charge de l’enquête sur la disparition du vol MH-370 pour l’expertiser.

Selon les experts français, il y a de « très fortes présomptions » que ce flaperon appartienne au B-777 malaisien. Mais d’autres analyses doivent encore être effectuées pour en avoir la certitude. En outre, il s’agit également de chercher d’éventuels indices qui permettraient de déterminer la cause de la disparition du Boeing.

En attendant, les Forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont été sollicitées pour chercher d’éventuels autres débris dans le secteur où a été trouvé le flaperon analysé par le centre de la DGA.

« Un aéronef de type Casa (CN-235) survolera la zone dès demain matin. Le préfet de la Réunion coordonnera ces opérations qui feront intervenir les FAZSOI. Des opérations de gendarmerie sont également menées : patrouilles à pied, missions d’hélicoptères de recherches et de brigade nautique », a ainsi annoncé un communiqué commun aux ministères de la Défense et des Outre-Mer ainsi qu’au secrétariat d’État aux Transport, à la Mer et à la Pêche.

Le Détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros » de la Réunion dispose de deux avions CN 235-300, mis en oeuvre depuis fin juillet par l’Escadron de Transport (ET) 50 « Réunion », jusqu’alors équipé de Transall C-160.

« Nous allons mobiliser des moyens locaux qui sont à notre disposition et qui nous servent à mener un certain nombre d’opérations, et qui sont aussi utilisables pour ce type de recherche », a expliqué, ce 7 août, Dominique Sorain , le préfet de La Réunion.

Outre le CN-235, « nous pouvons utiliser un hélicoptère de la Marine nationale de type Panther, qui peut aller jusqu’à 100 nautiques en mer (180 km). Et nous avons également, mobilisable immédiatement, une vedette de la gendarmerie maritime, qui est capable d’aller jusqu’à 20 nautiques en mer (37 km) », a précisé le préfet.

Les recherches, prévues pour durer une semaine – à condition que la météo soit de la partie -, misent sur le Casa pour repérer, sur une vaste zone, d’éventuels débris sous réserve qu’ils soient assez importants. Si tel est le cas, alors le Panther sera mobilisé, voire même un navire de la Marine nationale « s’il fallait aller plus loin ».

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