Un attentat suicide a visé le marché central de N’Djamena

Près d’un mois après le double attentat suicide qui contre un commissariat et l’école de police de N’Djamena (38 tués), qui a depuis été revendiqué par Boko Haram, lié à l’État islamique (EI), la capitale tchadienne a une nouvelle fois été le théatre d’une attaque terroriste ce 11 juillet.

Cette fois, c’est le marché central qui a été visé par un kamikaze déguisé en femme. Ce dernier a actionné la ceinture d’explosif qu’il dissimulait sous une burqa lorsqu’un gendarme a voulu le contrôler.

Le bilan, provisoire, fait état d’une quinzaine de tués, dont 9 femmes commerçantes et 1 gendarme tchadien. Les environs du marché central, situé au coeur de N’Djamena, a été bouclé par les forces de sécurité.

Le Tchad est en première ligne face à la menace jihadiste. Il a en effet envoyé des troupes sous la bannière des Nations unies au Mali, où les groupes jihadistes comme al-Mourabitoune, al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Dine ont gardé une capacité de nuisance et lancé une double offensive, en février, depuis le sud du Niger et l’extrême-nord du Cameroun pour contrer l’expansion de Boko Haram dans le nord du Nigéria.

En outre, le Tchad est un proche allié de la France dans la bande sahélo-saharienne. D’ailleurs, l’état-major de l’opération anti-terroriste Barkhane, qui mobilise près de 3.500 militaires français depuis le 1er août 2014, est installé à N’Djamena.

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