L’Arabie Saoudite commande 23 hélicoptères Airbus H-145 et s’engage pour acquérir des patrouilleurs rapides

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À l’issue de la première réunon de la « Commission conjointe franco-saoudienne », le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé la signature de plusieurs contrats, dont la valeur totale dépasse les 10 milliards d’euros.

Parmi eux, l’on compte une commande de Riyad portant sur 23 hélicoptères H-145 (ex EC145/645) d’Airbus Helicopters pour 500 millions d’euros afin d’équiper le ministère saoudien de l’Intérieur. Il s’agit d’un appareil léger multirôle, qui, selon son constructeur, est « idéal pour le transport des forces spéciales de police ». Il peut en outre assurer des missions de surveillance et de sauvetage.

En revanche, le contrat concernant l’achat de 25 à 30 patrouilleurs maritimes de 30 mètres pour un montant, là encore, de 500 millions d’euros, devra encore attendre, a priori en raison du prix. Toutefois, M. Fabius a évoqué un « engagement » de l’Arabie Saoudite pour acquérir ces bateaux qui vont « venir compléter les capacités des gardes-côtes saoudiens, aujourd’hui confrontés à des menaces croissantes ». Et d’ajouter, sans plus de précisions : « Cela représente à la fois beaucoup de créations d’emplois et plusieurs centaines de millions d’euros ».

Il faut dire que ce dossier s’avère compliqué, en raison de la convoitise qu’il suscite chez les constructeurs navals français, parmi lesquels on trouve le vendéen Ocea (FPB 98), le girondin Couach, spécialiste des coques en composite, les CMN (HSI 32) et Kership, la co-entreprise détenue par DCNS et Piriou, en association avec Raidco/Ufast.

Au début de cette année, LaTribune.fr avait indiqué que le prince Salmane, le ministre saoudien de la Défense, avait choisi les patrouilleurs de Kership. Qui plus est, l’ODAS, la société publique chargée des exportations d’armes à destination de l’Arabie Saoudite, avait mis la co-entreprise de DCNS et de Piriou à la tête du programme. Seulement, en mars dernier, le site Mer&Marine révélait que, finalement, rien n’était encore joué, les autres chantiers navals n’ayant pas baissé pavillon sur ce contrat.

Photo : Patrouilleur HSI 32 des CMN

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