Un rapport américain fait état d’une « hausse vertigineuse » du nombre de victimes d’attentats

Montée en puissance de l’État islamique (EI ou Daesh) en Irak et en Syrie, folie meurtrière de Boko Haram au Nigéria, regain d’activité des mouvements insurgés liés à al-Qaïda en Afghanistan, persistance du mouvement taleb pakistanais ainsi que des shebabs somaliens…

Tous ces éléments font que le nombre de victimes d’attaques terroristes a subi une « hausse vertigineuse » de 81% en 2014, comme le souligne le rapport annuel du département d’État américain intitulé « Country Report on Terrorism », rendu public le 19 juin.

Pour rappel, aux États-Unis, le terrorisme est, sur un plan juridique, un « acte « de violence prémédité, aux mobiles politiques, perpétré par des groupes sous-nationaux ou des agents clandestins, contre des cibles non combattantes ».

Ainsi, 32.727 personnes ont perdu la vie au cours de 13.463 attaques terroristes constatées en 2014. Soit une augmentation de 35% par rapport à l’année précédente. L’on compte également 34.791 blessés et 9.428 otages.

Plus de 60% de ces attaques ont frappé l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Inde et le Nigéria. C’est d’ailleurs dans ces pays que 78% victimes ont été recencées. Cette hausse du nombre des victimes s’explique en partie par l’ampleur de certains attentats : ainsi, 20 d’entre eux ont tués plus de 100 personnes chacun, contre 2 en 2013.

Pour le département d’État, l’EI et al-Qaïda restent, de loin, les seules « menaces sérieuses » pour les États-Unis et leurs alliés. Le rapport accuse également l’Iran de continuer à « parrainer des groupes terroristes dans le monde entier, principalement par le biais de la force Qods des Gardiens de la Révolution ».

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]