Un diplomate nommé coordonnateur national du renseignement

lebret-20150603Après le diplomate Bernard Bajolet, l’ancien commissaire de police et préfet Ange Mancini et le haut-fonctionnaire Alain Zabulon, sur le départ pour rejoindre la direction d’Aéroports de Paris, Didier Le Bret occupera, à l’Élysée, les fonctions de coordonnateur national du renseignement (CNR), un poste créé en 2008 sur la base des recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) publié cette année-là. L’annonce en a été faite à l’issue du Conseil des ministres de ce 3 juin.

Encore une fois, les pronostics ont été déjoués, certains voyant en Pierre Pouëssel, l’actuel directeur administratif de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le favori pour succéder à Alain Zabulon.

Diplomate âgé de 52 ans, Didier Le Bret est encore, du moins pour le moment, le directeur du centre de crise du Quai d’Orsay, un organisme chargé de s’occuper des ressortissants français quand ces derniers sont victimes d’une catastrophe ou pris en otage à l’étranger.

Parmi ces différentes affectations, Didier Le Bret a notamment été en poste à Moscou et à Vilnius dans les années 1990, avant de rejoindre New York et la représentation française auprès des Nations unies jusqu’en 2002, puis Dakar, de 2005 à 2007. Puis il a également été le directeur adjoint au cabinet du ministre de la Coopération (qui était à l’époque Alain Joyandet), avant d’être nommé ambassadeur de France à Haïti.

Pour rappel, le CNR a pour tâche de coordonner l’action de l’ensemble des services de la communauté française du renseignement et de s’assurer de leur bonne coopération tout en leur transmettant les instructions de l’exécutif.

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