L’avion Atlantique 2 de l’opération Chammal a effectué plus de 1.000 heures de vol

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Actuellement, le dispositif de l’opération Chammal, qui est le nom de la participation française à la coalition anti-EI (État islamique ou Daesh) emmenée par les États-Unis, repose sur 12 avions de combat (6 Rafale et 6 Mirage 2000D) ainsi que sur un E3F AWACS et un appareil de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) fourni par la Marine nationale.

Depuis le 17 septembre, date qui marque le début de l’opération Chammal, cet l’ATL2, mis en oeuvre alternativement par des équipages issues des flottilles 21F et 23F,  a effectué plus de 1.000 heures de vol en plus de 70 missions réalisées dans le nord de l’Irak. En moyenne, les vols dans le nord de l’Irak durent une dizaine d’heures.

 

Mis en oeuvre depuis la base aérienne d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, cet ATL2 est utilisé pour des missions d’évaluation des dommages infligés à l’ennemi (Battle Damage Assesment), de renseignement et de « Strike coordination and reconnaissance – coordinator » (SCAR-C). En clair, il s’agit de coordonner l’action des chasseurs-bombardiers de la coalition dans le cadre de vols dits de « dynamic targeting » (reconnaissance armée).

Conçu pour des missions longues, l’ATL2 est doté de différentes sortes de capteurs qui lui permettent, par exemple, d’intercepter des communications radio ou de détecter des émissions radar. Il compte également 3 postes (un sur les côté et un dans son nez vitré) pour les observations visuelles. Il est également en mesure d’effectuer des frappes aériennes avec des bombes GBU-12 à guidage laser. A priori, cette capacité n’a pas été utilisée en Irak (mais elle l’a été lors de l’opération Serval, au Mali). Enfin, son équipage compte 2 pilotes, 1 mécanicien de bord, 1 officier coordinateur tactique (TACCO), 5 opérateurs et  3 observateurs.

Par ailleurs, selon le dernier compte-rendu de l’État-major des armées (EMA) concernant l’opération Chammal, les avions français ont effectué 17 sorties aériennes au cours de la semaine écoulée pour 13 frappes contre des positions tenues par Daesh dans les régions de Baïji, Ramadi, Mossoul et Sinjar. « Ces actions ont permis la destruction de positions de combat, de bâtiments occupés par des combattants et de véhicules suicides », a-t-il été précisé.

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