Un F-16 marocain s’est écrasé au Yémen

La coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite a bombardé, le 10 mai, la résidence de l’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh à Sanaa après avoir ciblé, la veille, l’aéroport de la ville, toujours contrôlé par les rebelles chiites, et annoncé avoir mené 130 raids aériesn en 24 heures, notamment dans la province de Saada.

Le même jour, les Forces armées royales (FAR) marocaines, qui participent à cette coalition formée pour soutenir le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, mis en difficulté par les rebelles chiites alliés aux forces loyales à Ali Abdallah Saleh, ont indiqué avoir perdu un de leurs avions de combat F-16 aux environs de 18h00 (locales).

Selon un communiqué diffusé par le service de presse de l’Inspection Générale des FAR, le pilote d’un second F-16 marocain n’a pas été en mesure de préciser si son ailier avait pu s’éjecter. « Les recherches et investigations se poursuivent activement et leurs résultats seront communiqués ultérieurement », a-t-il été précisé.

Fin mars, et « afin de sortir le Yémen de la crise dans laquelle il s’enlise »,  le Maroc a mis à la disposition de l’opération « Tempête décisive », devenue « Restaurer l’espoir », 6 avions F-16. Ces appareils avaient été initialement déployés aux Émirats arabes unis dans le cadre de la coaltion anti-EI (État islamique ou Daesh) emmenée par les États-Unis.

Le F-16 Block 50/52 est l’avion de combat le plus récent à être entré en service au sein des FAR. L’appareil de Lockheed-Martin, commandé à 24 exemplaires, avait été préféré au Rafale à l’automne 2007, en raison de « dysfonctionnements » côté français.

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